En attendant Doggo : un roman à consommer sans modération !

ROMAN FEEL-GOOD  I feel good, I knew that I would now…[…] so good…so good… Depuis quelques années maintenant fleurissent sur les étagères des librairies des romans d’un nouveau genre. Le roman “feel good” prend à priori ses racines dans le genre humoristique et pourquoi pas parfois dans la chick-lit, il s’inscrit comme véritable phénomène de société. En attendant Doggo appartient bien dans cette mouvance. Daniel vient de se faire larguer par lettre interposée, ce livre est l’histoire de sa reconstruction. À l’instar de Gilles Legardinier avec ses chats, Mark Mills affuble son héros d’un chien dont il ne voulait absolument pas mais qui malgré son apparente laideur va contribuer à redorer l’image de Daniel et provoquer le rire chez le lecteur.

Alors qu’il se retrouve brutalement célibataire, Daniel est en plus à la recherche d’un emploi. Son monde s’effondre et pour la première fois, son meilleur ami et sa famille vont lui avouer qu’ils n’aimaient pas sa fiancée. Daniel est décontenancé mais il ne se laisse pas abattre. Il finit par être embauché dans une petite agence de publicité pour former une nouvelle créatrice. Sans concession, il négocie que Doggo l’accompagne. Certains s’attachent à ce chien étrange et d’autres s’en servent de moyen de pression. C’est sans surprise, grâce à lui que l’histoire prend un tournant aventureux puisque Daniel et sa nouvelle collègue vont mener leur petite enquête sur les origines de Doggo.

En attendant Doggo, Mark Mills, Belfond

Sans être un roman transcendant, ce livre remplit bien son rôle et si l’auteur ne déroge à aucun des codes habituels du genre (situation dramatique, espoir renouvelé, refonte d’une nouvelle vie…), la lecture est agréable, positive, drôle, dédramatisante. Il offre une pause oxygénée grâce à ses retournements de situation rocambolesques mais néanmoins crédibles. À consommer sans modération, en période de stress ou pour contribuer à une détente bien méritée.

En attendant Doggo, Mark Mills, Belfond, 2016. Traduit de l’anglais par Florence Hertz.

Par Bérangère

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