The Revolution of Ivy : la guerre continue

DYSTOPIE ADO — Souvenez-vous en mars 2015, nous quittions Ivy alors qu’elle était bannie de Westfall pour trahison. Nous la retrouvons de l’autre côté de la barrière, affaiblie, seule, apeurée. Refusant de céder à la panique, elle décide de trouver de quoi subvenir à ses besoins. La rivière devrait faire l’affaire, mais c’est sans compter sur les dangers qui rôdent. Ne l’oubliez pas, Ivy n’est pas la seule à devoir survivre là dehors : les plus dangereux criminels de la ville y ont déjà été envoyés ! Ivy ne devra compter que sur elle-même. Arrivera-t-elle à oublier Bishop, l’amour de sa vie ? Se remettra-t-elle de la trahison de sa sœur ?

Amy Engel clôture avec ce second opus les aventures d’Ivy Westfall, jeune héritière de la famille fondatrice de la ville de Westfall. Petite communauté de survivants après de terribles guerres nucléaires, Westfall voit depuis des générations deux camps s’affronter : les Westfall et les Lattimer. Piégée entre son amour pour son mari Bishop Lattimer, et sa loyauté envers sa famille, Ivy avait préféré mentir et fuir plutôt que de trahir l’un ou l’autre des deux camps.

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The Revolution of Ivy est, avouons-le, moins prenant que le premier tome. La principale cause de cette baisse de régime repose dans une première partie de récit plutôt terne. Ivy est seule dehors, affronte des méchants, mais se refuse à toute remise en cause émotionnelle. Loin de son tempérament de feu qu’on lui a connu, elle se perd dans une sorte de résignation morne.

Vers le tiers du récit, le roman prend enfin une tournure plus passionnante avec notamment de nouveaux personnages bien développés, une trame intéressante et le retour de la fascinante histoire d’amour entre nos deux personnages préférés, Ivy et Bishop. Car, bien entendu, la force de cette dystopie en deux parties repose principalement sur l’alchimie entre les deux héros. Ici, la découverte l’un de l’autre et l’amour naissant font place à l’acceptation et le pardon. Une chose est sûre, ces deux-là ne vont pas se lâcher de si tôt…

En bref, The Revolution of Ivy souffre d’un début mitigé mais clôt magnifiquement les aventures d’Ivy avec un final digne de ce nom et de très bons rebondissements.

The Revolution of Ivy, Amy Engel. Lumen éditions, novembre 2015. Traduit de l’anglais par Anaïs Goacolou.

A propos Severine Le Burel 136 Articles
Littéraire dans l’âme, j’attends d’un roman, film, ou fiction de l’émotion, des bouleversements, un ouragan de sentiments… Bref, j’aime qu’une histoire me touche et me transforme.

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