La maison Belasco : une sinistre réputation de maison hantée. On la surnomme même la maison des damnés. De nombreux phénomènes ont été observés dans cette gigantesque maison (avec théâtre, chapelle, piscine et sauna s’il vous plait) et deux expéditions de scientifiques et de médiums y ont connu une fin tragique, que ça soit meurtre, suicide ou folie.
Trente ans après la dernière expédition, un petit groupe s’aventure dans la maison des damnés afin de déterminer s’il y a bel et bien une survie après la mort : le professeur Barrett, résolument convaincu que tout peut s’expliquer par la science, Edith, son épouse, Florence Tanner, une spirite ainsi que Ben Fisher, l’unique survivant de la précédente expédition. A eux quatre, ils vont essayer d’expliquer les mystères de la maison Belasco, et d’éradiquer le mal qui y règne.
Attention âmes sensibles, certaines scènes, d’une grande violence ou à connotation sexuelle très forte peuvent vous choquer. Belasco était un homme horrible, qui aimait se vautrer dans la décadence, la luxure et la cruauté : il aimait organiser de grandes fêtes qui viraient à l’orgie, et ses invités finissaient par rester chez lui, avant de tomber très bas, commençant par s’enivrer,se droguer et s’empiffrer avant de finir nécrophile, cannibale ou fou. Charmant,
n’est-ce pas?
La maison puise dans l’inconscient de chacun des quatre protagonistes : il exacerbe chez Edith la peur de la sexualité et de l’alcool hérités de ses parents, chez Florence l’envie d’aider le fils de Belasco en se servant du souvenir de son frère défunt, par exemple. L’atmosphère est véritablement effrayante, quand l’on imagine cette maison gigantesque, plongée dans l’obscurité car les fenêtres sont condamnées et l’electricité coupée, avec ses pièces désertes qui ont accueillies tant d’horreur. L’atmosphère de « fête perpétuelle », avec des invités qui le sont tout autant, m’a évoque The Great Gatsby, en beaucoup plus trash, bien entendu, puisque contrairement aux fêtes de l’ami Jay, celles de Belasco virent au cauchemar. Une atmosphère donc soigneusement bâtie pour faire frissonner le lecteur, grâce aux souvenirs des horreurs passées, mais aussi à la triste histoire de Daniel Belasco, fils du grand méchant de l’histoire, qui aurait aimé
s’échapper de cet enfer et être aimé, mais a finit emmuré vivant, et aux psychoses personnelles de chacun des quatre protagonistes. Du grand art, dans le domaine du roman d’horreur. Mais comme je le disais plus tôt, âmes sensibles s’abstenir, car le sexe est très présent, avec un côté blasphématoire qui souligne cet aspect choquant.
L’avis également de Fleurdusoleil pourra vous éclairer.
Il est pas mal du tout ce livre, mais je trouve qu’il y a trop de sexe -non pas que je sois prude mais j’aurai préféré plus d’horreur !
Miam miam, il a l’air d’avoir tout pour me plaire celui-là! =D Si je tombe dessus, je le prendrais alors, car il me tente bien.
SALUT je suis interecé par un partenariat contactez moi
de Matheson je n’ai lu que le légendaire et excellent « je suis une légende » alors celui là est une découverte qui va se retrouver dans mes prochaines lectures..
bonjour du jour
bises