Dans le cadre de mon projet tuteuré, je dois analyser ce qui se fait en fantastique jeunesse, et jeune adulte. Cette fois-ci, j’ai décidé de lire Queen Betsy, vampire et célibataire, de Mary Janice Davidson. Un roman à première vue très girly, ce que nous laisse supposer la couverture vraiment très fifille.
Bienvenue dans la vie de Betsy, une jeune femme à la vie pas très rose : affublée d’un patronyme célèbre (Elizabeth Taylor, ni plus, ni moins), la jeune femme vient de perdre son emploi, elle est célibataire depuis un bon moment, et elle ne s’entend pas avec la nouvelle épouse de son père. Puis un jour, paf ! Elle se fait renverser par une voiture. Mais au lieu de rester morte, comme toute le monde, la jeune femme se réveille à la morgue, pomponnée comme une catin, prête à être enterrée.
Queen Betsy est un de ces petits livres gentillets, que l’on lit d’une traite. Il attire le regard grâce à une couverture un poil plus originale que celle des autres Milady, et le conserve grâce à une histoire complètement déjantée, qui nous montre une trentenaire accro aux chaussures de luxe être proclamée reine des vampires selon une vieille prophétie. Betsy ne réagit vraiment pas comme les autres héroïnes de bit-lit, sauf lorsqu’il s’agit d’un vampire ténébreux et sexy (car oui, c’est également au programme). Les réactions de la jeune femme, face à sa « non-mort », sont pour le moins comiques. Elle tente, mine de rien, de se suicider un bon nombre de fois, pour mettre à l’épreuve son nouveau corps. De même, la jeune femme ne semble absolument pas choquée de son nouvel état, et en fait part à ses proches, quoi de plus normal? Elle s’entoure rapidement d’acolytes sympathiques, et hop, roulez jeunesse, on est parti pour une nouvelle série.
Cela se lit donc très vite. Parfois, il arrive même que l’on laisse échapper un petit rire, face à des situations cocasses. Malgré quelques points positifs, cependant, Queen Betsy ne sera pas la série qui révolutionnera la bit-lit.
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