[Rentrée littéraire 2011] Jeanne et Marguerite, Valérie Péronnet

Premier aperçu de la rentrée littéraire 2011

L’amour est un thème universel : avec Jeanne et Marguerite, Valérie Péronnet nous le prouve grâce à l’histoire de deux femmes aux amours bouleversés. Première excursion dans cette rentrée littéraire de septembre 2011 qui promet d’être intéressante, et premier roman pour Valérie Péronnet, ancien nègre littéraire, qui se lance pour la première fois à son compte.

Deux histoires d’amours, mais deux époques : et pourtant, un seul sentiment. L’histoire de Jeanne, c’est une histoire moderne, qui nait sur internet, croit par téléphone, triomphe dans la pénombre. L’histoire de Marguerite, c’est celle d’un amour lumineux, lorsqu’elle rencontre Eugène en 1906, à la plage. Leurs deux destins seront bouleversés par la guerre.

Jeanne et Marguerite se présente comme un livre tout simple, avec des pages qui se tournent facilement, et dont le contenu se résume parfois à une phrase. Pourquoi en dire plus, alors que le lecteur comprend, par empathie, ce que l’auteur veut transmettre ? Un livre tout simple, certes, mais qui explore la fougue et la violence du sentiment amoureux avec une finesse, une pudeur et un réalisme assez rare. L’histoire de ces deux femmes est commune à des milliers, voire des millions d’individus : le roman explore la naissance de l’amour, son épanouissement, et puis, malheureusement, sa fin parfois tragique.

Marguerite et Jeanne sont deux portraits de femme que séparent un siècle : l’époque a changé, les relations humaines aussi, mais pas la force des sentiments. A cent ans d’intervalle, les deux femmes feront la même expérience, connaîtrons les mêmes sensations. L’auteur parvient à recréer le soleil de Nice, la pénombre de l’appartement de Jeanne. L’on s’y croirait. L’on se reconnait dans le balbutiement de ces amours.

Ce n’est pas long, mais ça dit tout. Impossible de dire si à long terme ce livre m’aura marquée : il est toutefois évident qu’il m’a touchée, et qu’il m’a plu. J’ai été plus attendrie par la personnalité solaire de Marguerite, que par le couple de Jeanne. C’est un roman que l’on lit dans le métro, imperméable au bruit de la rame, ou dans son lit, la nuit venue. C’est un roman universel.

J’ai lu ce livre dans le cadre de l’opération de rentrée littéraire Libfly/ Furet du Nord et ce fut une découverte très agréable. Merci à vous ! Ce livre paraîtra le dix-sept août 2011.

5 Commentaires

  1. Chère Emily, c’est mon premier roman, et c’est aussi ma première critique ! Je me souhaite que toutes les autres soient aussi jolies, enthousiastes, subtiles…
    je suis très (très !) heureuse que Jeanne et Marguerite vous aient plu.
    merci pour votre bon augure…

    Valérie Péronnet

    • Bonjour Valérie, quelle bonne surprise de vous trouver sur mon site ! Votre message me fait très plaisir ! J’ai effectivement été touchée par votre roman, et je vous souhaite beaucoup de succès pour cette rentrée littéraire, et pour les prochaines !

  2. ddddddddddddddddddddddddd A partir du moment où seules les critiques positives sur ce roman médiocre sont publiées et que vous avez eu le toupet de retirer la mienne de votre blog (ou plutôt vitrine commerciale), je vous serai gré de bien vouloir me retirer de votre liste d’envoi.
    Avec mes remerciements,
    LMG

    • J’ai été mise au fait de vos agissement sur le net par l’auteur elle -même et je ne comprends pas votre acharnement. Si le livre vous parait si mauvais, pourquoi tenir tant à en parler?

      • Je tiens à vous préciser que « insister, c’est exister » comme le disait Lao Tse, ne confondez donc pas acharnement avec insistance… Je sais que la nuance n’est pas trop le fort de Valérie Perronet qui a l’habitude de nous faire prendre des vessies pour des lanternes au même titre qu’elle veut faire passer ma critique honnête et sincère pour des attaques en règle, ou son écriture prétentieuse pour de la grande littérature… En revanche, j’ai remarqué qu’elle s’était acharnée à faire effacer de mauvaises critiques (très pertinentes) en provenance de lecteurs que je ne connais pas. Je considère, ce fait, ontologiquement pas très correct pour les personnes qui ont perdu 14 euros en achetant le livre et qui veulent, à défaut de se faire rembourser, au minimum avoir le droit d’exposer leur point de vue sur l’ouvrage, (même si je sais que le droit à la liberté d’expression est banni du vocabulaire de Valérie Perronet quand il s’agit de la laisser à ceux qui ne sont pas en accord avec elle). Cordialement.

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