Difficile de faire le tri sous l’avalanche de titres qui paraissent fin août, début septembre. Dans la cadre de cette rentrée, je vais donc parler de plusieurs romans que j’ai eu la chance de découvrir en avant-premières. Solène, par exemple, un roman de François Dominique.
Après que le monde ait été ravagé par un mal étrange, les humains survivants tâchent de se préserver, alors que le système de défense qui les protège menace de se rompre, et que les ressources diminuent. Dans ce monde où le crépuscule peut être meurtrier, Solène, petite fille télépathe, vit avec sa famille qui tâche de maintenir les apparences.
C’est un roman étrange, indéniablement original, quelque chose à lequel je ne m’attendais pas. L’on pénètre dans un monde trouble, de science-fiction, dans une famille normale, à l’exception de la petite fille, qui, en réalité, a tout de l’adulte, mais peut lire dans les pensées. Soit. L’histoire est donc peu commune. Dommage qu’elle n’ait pas été davantage développée. L’on peut en effet reprocher au récit sa brièveté : de fait, le lecteur reste sur sa fin et n’est pas vraiment convaincu par les explications que l’auteur lui donne. La fin, en particulier, m’a semblé confuse. Peut-être est-ce parce que le roman n’a pas réussi à me passionner.
Pourtant, objectivement, Solène avait tout pour : une famille face à un cataclysme, un microcosme dans lequel Solène et ses parents tâche de recréer un univers disparu, un monde extérieur inquiétant, peuplé de créatures étranges…Mais également une intrigue au potentiel évident, avec une dimension qui dépasse la science-fiction, en réfléchissant sur le cocon familial et le pouvoir du langage. Je suis bien en peine de vous donner mon avis, quand objectivement ce roman a tout pour plaire, mais que de façon tout à fait subjective, je n’ai pas vraiment réussi à rentrer dans le roman. Dommage !
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