Des jeunes tout droit sortis des banlieues riches californiennes se mettent en tête de visiter et piller les maisons de leurs idoles : Paris Hilton, Lindsay Lohan ou encore Orlando Bloom font les frais de ces escapades nocturnes. Mais l’insouciance peut être un vilain défaut, nos jeunes cambrioleurs vont vite s’en rendre compte…
C’était une idée originale, inspirée d’une histoire vraie. Pourtant la mise à l’écran effective de cette intrigue n’est pas à la hauteur de nos espérances, ni de la bande-annonce. Le spectateur s’attend à une aventure nocturne passionnante, au milieu du monde du showbiz et des stars. Pourtant, le film manque de cohérence, les scènes s’enchainent sans vraie suite logique. Les cambriolages sont traités de manière trop légère, mais occupent trop l’écran : l’intrigue ne s’intéresse pas assez à l’aspect relationnel.
L’aspect vol, argent, alcool… tout est trop superficiel et traité avec une désinvolture ahurissante. C’est voulu, sans doute, pour démontrer la complète impertinence de cette bande de jeunes. Mais hélas, trop c’est trop. Le film a donc du mal à convaincre.
Côté personnages, Marc, jeune homme influençable et personnage principal, est attachant, mais c’est bien le seul ! Les autres, de jeunes adolescentes insipides et superficielles sont parfois insupportables : elles ne se rendent pas compte de la gravité de leurs vols, sont complètement inconscientes de leurs actes.
En somme, c’est une bande de jeunes assez désagréable, même si le jeu des acteurs est convaincant. A noter surtout la performance d’Emma Watson (la plus connue du groupe) qui opère ici une transformation étonnante : la petite sorcière est devenue une vraie femme, indépendante et pleine d’assurance. Remarquable.
Finissons sur une note plus positive : les musiques sont très bien choisies, enivrantes et donnent un peu de peps’ à l’intrigue. C’est punchy, rock’n’roll et ça colle parfaitement à l’histoire.
Une petite déception donc, malgré un pitch accrocheur et des musiques ensorcelantes.
The bling ring est sorti en salles le 12 juin.
Par Séverine