Lumikki, une lycée de dix-sept ans, ne veut pas d’histoires : les ennuis, elle a déjà suffisamment donné. Solitaire et discrète, elle préférerait autant qu’on l’oublie. Aujourd’hui, elle vit seule dans une petite ville de Finlande, dans un studio chichement meublé. Un jour, elle fait une découverte étrange dans le studio photo de ce son lycée, une découverte dont elle se passerait bien, mais qu’elle n’arrive pas à oublier : des dizaines de billets de 500 euros en train de sécher, et une odeur de sang omniprésente. Tout cela n’est pas très rassurant, et Lumikki se retrouve embarquée dans une histoire qui la dépasse…
Thriller plutôt bien tourné, Rouge comme le sang met en scène une héroïne somme toute plutôt sympathique, au passé très chargé. Celui-ci nous est révélé de manière fragmentaire, et il est assez facile de lire entre les lignes avant même que l’auteur ne le mette en scène de manière plus précise, même si tout ne nous est pas encore révélé à la fin de ce premier tome. Ce passé difficile explique le côté sauvage et timide de Lumikki. Quand celle-ci se retrouve obligée de fréquenter Elisa et ses deux comparses, qui font aussi de rock stars au lycée, le choc est grand, entre le côté volubile et exubérant d’Elisa et la timidité de Lumikki. Ce sont Elisa, Tuukka et Kasper qui ont trouvé les billets tâchés de sang : d’où viennent-ils ? A quel sombre trafic sont-ils liés ? Le quatuor va mener l’enquête, mais des quatre, seule Lumikki va se mettre réellement en danger…
Roman dépaysant, Je m’appelle Lumikki nous plonge dans une intrigue où la neige peut se tâcher de sang, où les barons de la drogue festoient dans des décors de conte de fée et où de simples lycéens peuvent se retrouver pris au piège d’une affaire très dangereuse. Dans un froid insoutenable, Lumikki croise aussi bien des flics ripoux que des dealers, et met sa vie en danger en tâchant de découvrir la vérité sur ces billets trouvés dans le jardin d’Elisa. Personnage intègre et courageux, elle est prête à courir tous les risques pour une fille qu’elle connaît somme toute très peu. Salla Simukka a choisi de lui donner le nom de Lumikki, Blanche-Neige en finnois, un nom symbolique… L’auteur multiplie en conséquence les références au conte. Je m’appelle Lumikki se lit avec beaucoup de plaisir, et offre une parenthèse bienvenue en ce début de décembre… après l’avoir lu, vous relativiserez le froid de cette fin d’automne…
Je l’ai commencé, j’en suis pratiquement à la page 100. Pour le moment j’ai un peu de mal à accroché ! J’ai du mal avec le personnage de Lumikki en fait. Je l’a trouve.. « trop ». Elle a l’air un peu hm.. Parfaite? Dans le sens où, elle vit seule, elle est autonome, responsable, intelligente, maligne… Fin j’sais pas, elle m’énerve un peu. Pour le moment, c’est un personnage trop lisse à mon goût :/