La Vie rêvée d’une mère indigne de Fiona Neill est une perle de drôlerie. Lucy a la trentaine, un mari et trois garçons. L’un est souvent en vadrouille pour son travail d’architecte alors que les autres sont toujours bien, parfois trop, présents. Et si Lucy ne perd pas le nord, elle perd un certain nombre d’objets : sa carte bleue, à peu près six fois par an, ses clés de voiture, environ une fois par trimestre, les PV, eux c’est à chaque fois. On peut le dire Lucy et l’organisation ne sont pas amis, mais alors pas du tout. Ce qui met notre trentenaire dans des situations cocasses. Les explications suivent toujours une logique, personnelle mais raisonnée mais qui ne l’empêchent pas de s’embourber. Jusqu’à aujourd’hui, la jeune femme a toujours fait front avec bonhomie aux catastrophes qu’elle provoque et ses enfants ont appris à gérer avec elle le rangement des clés et autres indispensables quotidiens.
Mais tout bascule quand Lucy va sentir un jour son cœur s’emballer devant Père-au-foyer-sexy. Il l’invite à boire un café avant de se rétracter. Un pyjama écossais pour un tête-à-tête ? Pas l’idéal selon monsieur. Entre indignation et attirance, Lucy hésite et bascule, bascule…
Les personnages que nous présente Fiona Neill sont légers, cocasses et pleins d’émotions. Même s’ils sont parfois un peu (complètement) clichés, ces héros ordinaires nous touchent par leur délicatesse, leur hésitation et leur touche de maniaquerie qui les rendent tellement humains. Au fil des pages, vous croiserez ainsi Mère-parfaite n°1, Mère-efficace, Père célèbre : autant de petits univers explorés avec brio et humour.
Simple et efficace, ce petit roman vous offrira un après-midi de tranquillité et de rire pour dédramatiser les tracas quotidiens et la pluie. Pour conclure, disons simplement que Rover le hamster restera une anecdote marquante et hilarante pendant quelques temps encore. Plongez dans La Vie rêvée d’une mère indigne pour découvrir ses mésaventures !
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