
ACTUALITÉ ÉDITORIALE — Voilà une nouvelle marque éditoriale à suivre de près, de très près ! Les Indés ont fait leur entrée en librairie en mars dernier, la veille du lancement du salon Livre Paris, avec deux premiers titres : Locataire et Le Pianiste et Les Matriochkas. La naissance d’une nouvelle maison d’édition est toujours un moment fascinant à observer. Nous allons donc tâcher de vous en dire plus sur celle-ci, qui semble des plus prometteuses.
Le crédo des Indés ? De la littérature de qualité à un prix raisonnable (17 € seulement pour l’édition papier, quand la norme est plutôt autour de 20 €), proposant de nouvelles plumes mais également des auteurs plus confirmés… Les livres sont disponibles aussi bien en format papier que numérique. Cela ne pouvait que nous intéresser chez Café Powell.
L’originalité de cette maison d’édition ? Laurent Bettoni pense avant tous aux auteurs, leur permettant de disposer de leurs droits à leur convenance, se proposant même d’établir des passerelles entre auteurs à la recherche d’une structure éditoriale classique et des maisons en recherche de nouvelles plumes, l’éditeur devenant de facto agent littéraire. Les auteurs au centre du système éditorial : cela paraît évident, et pourtant, c’est loin d’être le cas dans la plupart des maisons d ‘édition de littérature générale, où l’auteur est devenu un rouage parmi les autres. Les Indés se veut donc un « label équitable », accompagnant le texte de A à Z, par le biais d’une sélection méticuleuse, d’un travail sur le texte, cela va de soi, mais également d’une promotion soignée et d’une communication pensée et travaillée pour chaque titre.
Mais qui se cache derrière cette nouvelle maison ? Laurent Bettoni est lui-même auteur : il multiplie les casquettes, étant aussi éditeur et chroniqueur littéraire, une triple position qui lui permet de saisir toutes les nuances du marché du livre, et tous les enjeux du lancement d’un titre. Son expérience en tant qu’auteur lui sera évidemment très précieuse dans ses nouvelles fonction de directeur éditorial des Indés. Nous lui souhaitons en tout cas beaucoup de réussite, et nous ne tarderons pas à vous dire ce que nous pensons des premiers titres !
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