Un couple kryptoniens tentent le tout pour le tout afin de sauver leur fils Kal’El. Le nouveau-né se retrouve dans un vaisseau spatial en direction de la Terre. Le jeune garçon grandit aux côtés de ses parents adoptifs Martha et Jonathan Kent. Kal’El devient un garçon perdu et le quasi paria du fin fond du Kansas. Le jeune homme fuit rapidement sa ville et parcourt le monde. Entre sauvetages express et rencontres furtives, il trace sa route dans la solitude et le secret. Hélas, les mystères sur sa vie vont vite devenir une affaire d’état quand un vaisseau extraterrestre menace la Terre. Superman va-t-il devoir se livrer aux aliens pour sauver le monde ? Le combat semble inévitable…
Un début fascinant, puis une fin en fanfare qui perd de son intérêt… Une phrase qui résume assez bien l’ensemble de ce film. En effet, Man of Steel commence très bien avec une immersion dans la vie Kryptionienne aux côtés de Jor et Lara, les parents biologiques de Clark, qui doivent faire face à l’insurrection du Général Zod et l’instabilité géologique de leur planète. Des effets spéciaux, ainsi que des costumes magnifiques et originaux ravissent les spectateurs dès la première minute.
Cette entrée en matière annonçait un film sombre et torturé. Ce fut bien le cas pendant la première moitié, malgré quelques touches d’humour passagères (par moment en décalage avec l’intrigue). Hélas, très vite, l’action (disons-le clairement, la baston !) prend toute la place. A coup d’explosions et d’armes à feu, les Humains et Kryptoniens se vouent une guerre sans merci. Les dommages collatéraux sont très (trop…) nombreux : la ville de Métropolis n’est que débris et ravages après le passage de la bataille.
Dommage donc que le film ne se soit pas plus attardé sur la jeunesse et la vie de Clark Kent en tant que telles, et que la seconde partie du film ne soit qu’une bagarre géante.
Cependant, il faut rendre à César ce qui lui appartient : l’aspect visuel est vraiment remarquable. Les effets spéciaux subjuguent littéralement, les costumes sont très travaillés (le costume de Superman, plus sombre, moins « je-mets-mon-slip-sur-mon-collant », est très réussi) mais aussi, les décors, bien que maltraités au cours de la grande bataille finale, sont convaincants et même exotiques pour certains d’entre eux.
En bref, un film à voir non seulement puisqu’il réinvente la légende de Superman et qu’il nous offre une vision inédite de la planète Krypton, mais aussi parce qu’il a une force visuelle étonnante. Malgré tout, la fin ne satisfera peut-être pas tout un chacun (trop de bagarre, tue la bagarre…).
Man of steel est sorti en salles le 19 juin.
Par Séverine
