Cent ans de solitude est le récit de l’histoire d’une famille, les Buendia, sur près de six générations. Tout commence avec José Arcadio Buendia, le patriarche, et son épouse Ursula, qui fondent le petit village de Macondo au coeur de la forêt colombienne. L’histoire de la famille est donc étroitement liée à celle du village, et vice versa.
Ce roman, très célèbre oeuvre sud-américaine, est un récit à la fois historique, fantastique, et thématique, si je puis dire. D’abord impossible à situer dans le temps, l’histoire semble se répéter, autour du thème de la solitude, de l’inceste et de la magie.
Histoire parfois dure à suivre, du fait de la récurrence des prénoms (un nouveau-né dans la famille s’appellera toujours José Arcadio ou Aureliano) et des histoires assez cycliques, comme si le temps tournait en rond, comme le fait remarquer un des protagonistes. Le prénom donné aux personnages semble les prédestiner à tel ou tel destin. Plusieurs fois, on lit les aventures d’un homme de la famille aux rêves de grandeur ou aux ambitions militaires, d’amours déçus ou incestueux, et toujours le thème central, la solitude, celle d’Amaranta, par exemple, qui s’est condamnée elle-même à une éternelle virginité, ou Rebecca qui s’enferme chez elle à la suite de son veuvage. Le temps passe, mais semble avoir très peu de prise sur les personnages, mais en parallèle, le village nait, croit, devient une véritable fourmilière avant de se vider, et de devenir une ville fantôme.
J’ai beaucoup aimé ce livre, dont j’ai trouvé le récit riche et littérairement très travaillé, mais assez long à lire, et parfois assez confus. Néanmoins, je pense que c’est un « classique » que chacun devrait lire.
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