Les hauts de Hurlevent, Emily Brontë

Mr Earnshaw a deux enfants, Hindley et Catherine, qu’il aime tendrement mais gâte un peu trop. Un jour, de retour d’un voyage, il ramène au lieu des cadeaux promis un jeune garçon qu’il a trouvé, sans parents, ni moyen de subsistance et qu’il a décidé d’élever. Le jeune garçon, prénommé Heathcliff, se heurte à l’animosité d’Hindley, mais sympathise rapidement avec Catherine, qui devient alors sa compagne attitrée pour les bêtises et les longues promenades sur la lande. Mais à l’adolescence, l’amitié se mue en quelque chose de plus fort. Entre le caractère ombrageux et cruel d’Heathcliff, et celui capricieux et puéril de Catherine, l’histoire vire rapidement au drame…

Arrivé à Wuthering Heights des décennies plus tard, Monsieur Lockwood est suppris de la personnalité sombre et froide de son propriétaire, Monsieur Heathcliff. Il demande donc à Nelly, une servante, de lui faire le récit de l’histoire de ce personnage si particulier. Et c’est ainsi que Nelly commence à nous raconter l’histoire d’Heathcliff et de Catherine…

Un roman mondialement connu, et que faute de mieux, je n’ai pu que classer dans « classiques anglophones », n’ayant pas sous la main la catégorie « Histoire d’amour tourmentée avec personnage byronien sadique et tordu ». Bref, Wuthering Heights, que j’ai lu en anglais, est un monument de la littérature anglophone, écrit en 1847 par une jeune fille vivant en recluse avec ses deux soeurs. Un sacré personnage, Emily Brontë ! Car en effet, il en fallait de l’imagination pour créer un personnage aussi sombre, pervers, méchant qu’Heathcliff. Le héros romantique en prend un sacré coup, et c’est d’ailleurs en partie à cause de ce fameux Heathcliff que le roman n’a connu qu’un succès mitigé à l’époque de sa parution et est maintenant reconnu comme un chef-d’oeuvre.

Belle gallerie de personnage en effet : les deux narrateurs, Mr Lockwood et Mrs Nelly Dean, sont de loin les moins pittoresques. Mr Lockwood est un jeune homme élégant mais pas très malin, qui fait des grimaces aux chiens et s’étonne après de se voir attaquer. Il n’hésite pas à lire le journal d’une jeune fille morte vingt ans auparavant. Et bien sur, il est très curieux, mais ça, ça nous arrange. Et Nelly? Eh bien, si l’on passe ses reproches perpetuels, c’est plutôt quelqu’un de bien.

Mais à côté, nous avons donc Heathcliff la brute rancunière, Catherine la capricieuse qui pique des crises à la moindre contrariété, Hindley l’ivrogne, Linton le souffreteux terriblement pitoyable, Cathy l’insolente, Joseph le vieux bougon…

Bref, mon avis? Un livre qui commence très bien, un joli chaos où la violence des sentiments égale la violence des actions, mais qui se traîne un peu en longueur. Et qui, somme toute, ne nous émeut pas tant que ça. Personnellement, j’ai trouvé Catherine tellement pénible, fausse et hypocrite, que son histoire d’amour avec Heathcliff n’a pas su me toucher.

A propos Emily Costecalde 1154 Articles
Emily est tombée dans le chaudron de la littérature quand elle était toute petite. Travaillant actuellement dans le monde du livre, elle est tout particulièrement férue de littérature américaine.

2 Commentaires

  1. Ce roman m’a bouleversée. Si la plupart des personnages m’ont agacée, j’ai été littéralement envoûtée par Heathcliff (j’ai un faible pour les personnages torturés et violents -_- ). Ce roman a été une véritable claque émotionnelle pour moi. Je le relirai sans aucun doute.

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