Italie, 1691, Zummo est un sculpteur de talent qui crée des statues de cire qu’on croirait vivantes tant elles sont finement exécutées. Il fuit sa Sicile natale pour Florence où l’a convoqué le grand-duc. Ce dernier devient son mécène et lui commande, dans le plus grand secret, une Vénus en cire. En parcourant la ville, Zummo rencontre une jeune fille à la beauté mystérieuse dont il tombe amoureux. Mais, bien qu’un instant tout semble lui sourire, les rumeurs et les conflits ne le laissent pas en paix. De complots en règlements de compte, Zummo parviendra-t-il à se sauver et à préserver celle qu’il aime ?
Noces de cire attire par son histoire mystérieuse, pleine de complots et d’intrigues. C’est l’exemple même du livre que l’on a envie d’aimer pour son originalité narrative. Seulement plusieurs obstacles se dressent entre nous et cette appréciation. Dès le début, on se retrouve plongés dans une histoire complexe tissée de longues descriptions alambiquées et de récits imbriqués. Les souvenirs et les rêves se mélangent sans transition avec le présent, ce qui rend le tout difficile à suivre pour le lecteur. On se perd quelque peu dans cette trame légèrement décousue et on peine à en trouver le fil conducteur. Pourtant les personnages sont attachants et leurs personnalités multiples sont parfaitement dépeintes. Rupert Thomson parvient à donner une ambiance particulière à son roman. Il reconstitue pour nous la Toscane de la fin du XVIIème siècle dans toutes ses couleurs et on a vraiment l’impression de se promener dans les rues aux côtés de Zummo, de sentir les odeurs, de ressentir le climat de tensions politiques …
En conclusion, c’est un roman qui laisse le sentiment d’avoir oublié quelque chose d’important entre ses pages sans qu’on puisse se rappeler de quoi il s’agit. Il me semble ne pas avoir, malgré mes efforts, réussi à retrouver le chemin de l’histoire. Je n’ai peut-être pas su lire entre les lignes pour déchiffrer l’énigme que Rupert Thomson semble y avoir cachée … Aurais-je raté la clef ?
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