Marquée, PC et Kristin Cast

L’on m’avait présenté La maison de la nuit  comme un mélange entre Fascination (pour les vampires) et Harry Potter (pour l’école surnaturelle), un cocktail idéal pour plaire aux adolescentes, mais qui ne tient malheureusement pas ses promesses.

En effet, Zoey, notre jeune héroïne, a sur le papier tout pour plaire. Jolie, intelligente, un brin rebelle, sa vie n’a en réalité rien de glamour : sa vie est un enfer depuis le mariage de sa mère avec une sorte de Tartuffe borné et agaçant.  Sa meilleure amie est une allumeuse au QI limité, et son petit copain abuse un peu trop de la bière. Mais le surnaturel fait brusquement irruption dans sa vie somme toute banale lorsqu’elle est marquée, et donc désignée pour entrer à la maison de la nuit. Car désormais marquée, Zoey doit se préparer à son destin : devenir vampire ou mourir.

Les premières pages sont très prometteuses, dans la mesure où elles sous-entendent que Zoey n’a pas l’aspect lisse et sans tâche des autres héroïnes de bit-lit pour adolescentes. Pourtant, au fur et à mesure que la lecture avance, Zoey se rapproche de plus en plus du stéréotype qu’elle semblait jusque là si bien éviter. A partir de cet instant là, l’histoire devient convenue et ne présente plus vraiment d’intérêt. C’est dommage, car c’était vraiment bien parti !

L’on sent dans cette histoire un immense potentiel inexploité : l’école, évidemment, n’est pas sans rappeler Harry Potter et souffre de la comparaison. Là où J.K. Rowling parvient avec un talent certain à créer une vraie atmosphère, l’ambiance de Marquée est terne et fade : professeurs peu développés, élèves creux et interchangeables, locaux peu pittoresques. Le seul effort de l’auteur consiste à instaurer un culte à la déesse des vampires, effort louable qui rattraperait le tout si l’on ne sentait pas dès la première évocation d’un rituel qu’il est destiné à montrer que l’héroïne gagne sur tous les tableaux. C’est trop simple !

Comme tout bon livre de bit-lit, Marquée comporte donc une héroïne séduisante, et son pendant masculin avec qui elle échange quelques baisers passionnés. Le jeune premier s’appelle ici Erik et est peut-être le personnage le plus nuancé du livre : à la fois beau et cultivé, ça ne l’empêche pas de se comporter comme un vrai mec en succombant aux charmes de la première blonde qui passe, ce qui lui donne une réalité assez appréciable.

Ce n’est pas un coup de coeur, mais il est indéniable que ce n’est ni désagréable ni difficile à lire. C’est en somme un livre à conseiller éventuellement aux jeunes filles (plus jeunes que moi, en fait) appréciant les histoires de vampires, ou aux jeunes femmes qui souhaitent se détendre avec quelque chose qui ne soit pas prise de tête.

9 Commentaires

  1. Bonsoir émily,

    Mon coucou  du jour avec quelques nouvelles de ma grand-mère qui va un petit mieux.

    Bise  et excellente chandeleur, n’oublies pas les crêpes

  2. c’est vrai que ce livre est assez terne, mais bon, quand on a rien d’autre sous la main, cela reste agréable !

     

    Merci d’être venue donner ton avis sur mon blog =)

    Bonne soirée !

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