Dans les petits villages d’Écosse, la vie est rude. Et comme dans tous les petits villages, tout le monde connaît tout le monde. Les années passent, lentement, au rythme des saisons de pêche et des naissances.
Depuis l’enfance, Myrtle et Annie sont inséparables. Elles sont comme les deux doigts de la main et tous s’en étonnent. Après tout, il n’y a pas deux femmes plus différentes dans la petite bourgade. Myrtle est sage, discrète et réservée alors qu’Annie est légère, frivole et séductrice. L’une est économe, l’autre dépensière. L’une aime son mari d’un amour tranquille mais féroce, l’autre apprécie quand le sien lui ramène de l’argent et obéis à tous ses caprices.
Mais au-delà de ces différences, Myrtle et Annie sont amies. La vie et les épreuves les ont rapprochées et peu importe ce qui arrive, malgré les disputes, malgré les rumeurs, malgré les amours frustrés d’adolescentes, elles seront amies. Toujours là l’une pour l’autre, dans la joie comme dans le malheur, les deux femmes nouent au fil des ans un lien inextricable et inexplicable.
Angela Huth a pris l’habitude de nous livrer des récits de femmes et d’amour. Une fois de plus, elle nous emmène en toute délicatesse découvrir l’univers de deux femmes que tout sépare. Jouant avec la chronologie, l’auteur nous dévoile petit bout par petit bout la vie de ces héroïnes dans un petit village d’Écosse isolé où la plus grande technologie est un sèche-linge. Dans ces terres isolées où seule l’entraide et la pêche font encore vivre les bourgades des environs, Myrtle et Annie parviendront-elles à vivre tout simplement, à s’aider, à s’aimer ?
Angela Huth ne joue pas seulement avec le calendrier. Elle alterne les moments que connaît toute femme de marin. Entre solitude et présence d’un mari vivant trop peu avec elles, les deux femmes occupent leur temps en jeu de cartes, rencontres et promenade.
Cette magnifique histoire nous raconte tout en douceur le lien entre deux femmes que rien ne semblait pouvoir réunir. Un véritable coup de cœur dans lequel plonger est impératif !
J’ai lu un Angela Huth, et j’avais été agréablement surprise. Alors je retiens ce titre, si je le croise un jour. Rien que le cadre m’enchante !