Le livre qui a empêché Séverine de dormir…
Premier thème et déjà premières hésitations. J’aurais pu vous parler de Te succomber de Jasinda Wilder, ma première lecture de romance érotique qui, croyez-le ou non, a su me tenir en éveil malgré une heure tardive. Tout ça parce que je voulais savoir si je comprenais l’engouement international pour ce fameux genre de la new romance (certes c’est sympathique à lire, mais je me suis vite lassée… mais ce n’est pas le cas des millions de lectrices du monde entier apparemment). J’aurais pu vous proposer aussi un petit détour par l’Ecosse avec le premier volume de la saga Outlander signée Diana Gabaldon. Mais j’en ai déjà parlé en long en large et en travers sur les communautés littéraires et réseaux sociaux. Ainsi j’ai décidé de présenter un autre roman qui m’a empêché de dormir un certain nombre d’heures : le premier tome de la trilogie Divergent écrite par Veronica Roth, en VO s’il vous plait. Et oui, je suis loin d’être bilingue, mais j’aime les défis. Et puis le coffret de la trilogie était tellement beau qu’il m’a supplié de l’acheter. Je n’ai pas pu résister.
Avec Divergent, je partais avec un avantage certain : j’avais vu l’adaptation cinématographique avant de m’engager dans cette lecture. C’est rarement une bonne chose, or ici j’ai été agréablement surprise. Non seulement les scènes sont quasi-identiques, mais le point de vue de l’héroïne est d’autant plus présent que dans le film (utilisation du Je oblige). Battante, fière et égoïste, une héroïne peu commune qui se bat comme un homme. Ou du moins en a la force mentale. Mais là bien sûr je ne dis pas l’entière vérité… Certes Tris est un personnage fabuleux, mais ce serait mentir par omission si je ne vous parlais pas de Four (Quatre en VF). Déjà l’acteur a de quoi capter l’attention des spectatrices. Mais le personnage est d’autant plus fascinant. Battant, fier et égoïste lui aussi. Un jeune homme qui en a vu des vertes et des pas mûres dans son enfance, mais qui ne se laisse pas abattre pour autant.
Bref, c’est rare que je sois maintenue éveillée par un livre, grosse dormeuse que je suis, mais ce livre en particulier a su faire la différence. La lecture du tome 2 ne saurait tarder, même si bien sûr le temps me manque en ce moment. Et oui, la lecture en anglais ce n’est pas aussi simple qu’en français, je ne peux pas me permettre de lire en diagonale sans perdre de gros éléments de l’intrigue au passage. Mais je m’améliore et j’aime ça alors c’est le principal, non ? D’autres lectures en VO à venir : Pride & Prejudice (je le connais par cœur…), le tome 3 de L’Epreuve de Dashner (bientôt le second film au cinéma !) et aussi le premier tome de The Originals, la série vampirique de Julie Plec. D’autres nuits écourtées en perspective ?
Le livre qui a empêché Oihana de dormir…
J’ai attaqué ce livre à la veille d’un long week-end, me disant qu’il n’était pas bien gros et qu’il m’accompagnerait donc pour cette fin de semaine chômée. Finalement, sur les quelques 300 pages, il m’en restait moins d’une cinquantaine à lire à l’aube du samedi matin !
Le Confident, c’est Louis, dont Camille reçoit par erreur – pense-t-elle – une lettre, perdue parmi les lettres de condoléances qu’on lui adresse après le décès de sa mère. Or, Camille comprend rapidement qu’il y a autre chose et que Louis a des informations capitales sur sa famille.
Dès les premiers chapitres, il a fallu se rendre à l’évidence : l’histoire est très prenante. On se demande tout d’abord à quoi riment les lettres puis, lorsqu’il apparaît que Louis a des révélations à faire – du genre fracassantes – on se demande de quoi il peut bien retourner. Hélène Grémillon alternant, de plus, les narrations (entre le présent et le passé) et situant une partie de son intrigue sous l’Occupation, le suspense est à son comble. Difficile, dès lors, de s’arrêter de lire à la fin des chapitres, que j’ai avalés les uns après les autres, dévorée de curiosité. Et voilà comment on fait une nuit blanche !
Le livre qui a empêché Emily de dormir…
Sans hésiter, Harry Potter et La Coupe de feu, et en deuxième position, Harry Potter et Les Reliques de la mort. En réalité, j’aurais pu citer à peu près toutes les livres de la saga, mais ces deux-là gardent une saveur toute particulière, malgré les années qui se sont écoulées. Le quatrième tome de la saga Harry Potter, c’est le tout premier roman que je me souviens avoir attendu, le premier pour lequel j’ai suivi un minimum l’actualité éditoriale. Souvenez-vous : nous étions à l’automne 2000. Déjà une lectrice assidue, j’avais dévoré les trois premiers tomes des aventures du petit sorcier à lunettes. Quand j’ai su que le quatrième tome allait sortir, j’ai tanné mes grands-parents pour qu’ils me l’offrent le jour même de la parution en librairie. Dès que je l’ai eu en main, je l’ai lu en très peu de temps. Il m’accompagnait partout. Je le lisais même aux récréations, avec ma meilleure amie Windy. J’ai encore entre les pages la feuille d’arbre qui nous servait de marque-page. Je me souviens encore de ma réaction, et d’où j’étais (dans le canapé familial !), lorsque j’ai découvert le twist final – ce qui se passe dans ce fameux cimetière.
Bon, j’ai un peu triché parce qu’à l’époque, âgée de presque dix ans, j’étais bien trop sage pour oser lire à la lumière de ma lampe torche. Mais quand est sorti en anglais le septième et dernier tome de la série, j’avais seize ans. C’était l’été avant mon entrée en terminale, et j’étais en vacances chez mes grands-parents. Là, j’ai bel et bien lu à la lumière de ma lampe torche, dans le lit superposé que je partageais avec ma petite soeur, celle-ci, à l’étage du dessous, me laissait sans problème lire jusqu’à des heures franchement indues. Voilà un roman qui m’a valu une ou deux nuits blanches, le temps que je vienne à bout de ce petit pavé !
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