POLAR HISTORIQUE JEUNESSE – Après Le mystère de la dame en noir, on retrouve Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Irene Adler dans une enquête londonienne !
Septembre 1870. Sherlock Holmes, Arsène Lupin et Irene Adler se retrouvent avec bonheur à Londres après leur été mouvementé à Saint-Malo. Mais Arsène n’a pas le coeur à la fête… Son père, l’acrobate Théophraste Lupin, est accusé d’avoir assassiné le secrétaire d’un célèbre compositeur d’opéra. Quand la fameuse cantatrice d’opéra Ophelia Merridew, qui devait se produire dans la pièce, disparaît à son tour, les trois jeunes amis décident de trouver le véritable coupable coûte que coûte. Dussent-ils errer dans les bas-fonds de Londres ou les coulisses de l’Opéra !
Comme dans le premier volume, c’est Irene qui est chargée de la narration. Et comme dans le premier opus, il ne faut pas tourner beaucoup de pages avant que n’arrive l’élément perturbateur, ce qui assure dès le départ un rythme très prenant à l’ensemble du récit.
Celui-ci mêle enquête, vie quotidienne et contexte historique avec brio : en 1870, la guerre franco-prusse est dans tous les esprits et c’est elle qui entraîne Irène et son père à Londres. La famille Adler, par ailleurs, est empêtrée dans ses problèmes propres, dont les diverses mentions servent manifestement à préparer la suite de l’histoire. Ainsi l’intérêt du lecteur est-il dûment ferré pour la suite !
Cette fois-ci, la dissémination des indices est plus régulière et, si on n’échappe pas à des chapitres conclusifs qui retracent toutes les circonvolutions de l’enquête, ceux-ci sont nettement moins surchargés que dans le premier opus !
L’intrigue, de plus, est menée tambour battant, avec force courses-poursuite dans les quartiers mal famés de Londres, scènes d’actions trépidantes et autres faux-semblants révélés in extremis. Danger, mystère, petits stratagèmes : tous les ingrédients sont réunis dans ce roman. Difficile donc de s’ennuyer dans sa lecture, d’autant que les chapitres courts et le style fluide rendent le tout très prenant.
Dernier acte à l’opéra tient donc toutes les promesses de la série : les auteurs parviennent à en faire une intrigue palpitante, parsemée de références à l’époque dans laquelle elle se déroule, comme aux œuvres de référence, sans oublier de redoutables effets d’annonce, qui donnent terriblement envie de lire la suite !
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