On a vu Vice-versa 2 avec Julia

Éclatant, multicolore et audacieusement honnête sur les aspects difficiles de l’adolescence, Vice-Versa 2 est le film le plus profond et émouvant de chez Pixar depuis Vice-Versa. 

Le film commence par une rapide mise à jour pour réintroduire les cinq émotions anthropomorphisées qui contrôlent désormais Riley, une lycéenne de 13 ans à San Francisco. Il y a la joyeuse Joie, la morose Tristesse, la nerveuse Peur, la sarcastique Dégoût et la volcanique Colère. Ce sont les émotions de base qui collaborent maintenant harmonieusement via une console de science-fiction pour l’aider à naviguer dans la fin de l’enfance.

Seulement, comme l’indique l’alarme de puberté clignotante sur la console du QG, elle n’est plus une enfant. Un groupe de nouvelles émotions arrive, mené par l’énergique Anxiété et encouragée par l’Envie, tandis que l’Ennui fournit des commentaires sardoniques depuis le canapé et que l’Embarras se cache dans son sweat à capuche.

Alors que Riley part en camp de patinage artistique avec ses meilleures amies et une bande de grands enfants intimidants qu’elle veut impressionner, tout cet équilibre délicat est jeté par la fenêtre, littéralement, juste au moment où elle en a le plus besoin.

L’intrigue à l’intérieur de l’esprit est un peu répétitive, avec Joie et les trois autres émotions originales bannies à l’arrière du cerveau de Riley et devant revenir à la console avant que l’Anxiété usurpatrice ne cause trop de dégâts. Mais il y a encore plus de choses en jeu que dans Vice-Versa, et le réalisateur Kelsey Mann et les co-scénaristes Meg LeFauve et Dave Holstein jonglent avec les doubles récits avec une aisance qui cache à quel point tout cela est compliqué, même avant d’ajouter une foule de nouveaux personnages loufoques (un sac banane parlant appelé Pouchy est la création la plus déjantée de Pixar depuis Fourchette dans le dernier Toy Story).

Et contrairement à la plupart des suites, la construction du monde ici n’est jamais terminée. L’esprit de Riley est un endroit de plus en plus complexe et conflictuel, et des ouvriers grincheux s’affairent à ériger de nouvelles tours de mémoire, contournant le sarcasme. Joie, Tristesse, Peur et Dégoût courent, volent et tombent en chute libre à travers cet arrière-pays de manière à ravir les jeunes spectateurs. Et pour les jeunes adolescents (et leurs parents), les thèmes du film sur l’acceptation de soi, la pression des pairs et l’inconfort dans sa propre peau auront un réel impact.

Le résultat est un régal empathique et émotionnellement sincère. Pixar est de retour à pleine capacité.

A propos Kévin Costecalde 337 Articles
Passionné par la photographie et les médias, Kévin est chef de projet communication. En 2012, il a lancé le blog La Minute de Com, une excellente occasion selon lui d'étudier les réseaux sociaux et l'actualité. Curieux et touche-à-tout, Kévin aime les challenges, les voyages et l'ironie.

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