MANGA — Chaque nouveau tome de Bride Stories est attendu avec impatience et chaque découverte un vrai plaisir ! Après un tome 7 plutôt calme et nous faisant découvrir la belle tradition des âmes sœurs, Kaoru Mori nous ramène vers le couple phare de la série, Amir et Karluk, ainsi que leurs déboires.
Mais, cette fois, même si l’histoire fait apparaître les jeunes mariés, l’auteur se concentre plutôt sur la petite voisine, Pariya. On découvrait déjà le caractère pour le moins explosif de Pariya dans un des tomes précédents. Et celle-ci est vraiment dans la panade. Dans le tome 6, le clan Hargal (la famille d’Amir) s’alliait aux Berdan (un clan de parents éloignés) afin de récupérer les terres des Eyhon nécessaires à leur survie. Grâce à l’artillerie lourde des Russes, ils rasent donc le village. Or, dans l’affaire, la maison de Pariya est totalement détruite et, dans l’affaire, la jeune fille perd l’intégralité de son trousseau, qu’elle va devoir rebroder au plus vite. Or, Pariya n’a jamais eu qu’un seul prétendant, Umar. La jeune fille craint donc plus que tout qu’Umar – qu’elle apprécie tout de même fortement, malgré ses dires – ne se lasse d’attendre et ne s’en aille.
Pariya est un personnage extrêmement attachant à suivre : d’une timidité quasiment maladive, elle ne peut s’empêcher de toujours dire ce qu’elle pense, ce qui la place parfois dans des situations embarrassantes. Déterminée à donner à Umar une bonne image d’elle, elle se force à être moins franche et plus douce, ce qui lui demande des efforts incommensurables. Mais peut-être le jeune homme apprécie-t-il, finalement, la franchise décomplexée de la jeune villageoise !
Le tome tourne donc autour de la reconstruction du village, d’une part et, d’autre part, de la préparation du trousseau de mariage. Comme toujours, les planches sont d’une extrême minutie et les détails particulièrement soignés : on se rince donc littéralement l’œil dans les motifs de broderie ou dans les détails architecturaux.
De plus, l’histoire est variée : les premiers chapitres reviennent sur l’histoire d’Anis et Shirin, avant que l’histoire ne se recentre sur le village des Eyhon. Et, une fois qu’on y est revenu, l’auteur fait également quelques incursions du côté des Argal dont le nouveau chef de clan (Azher, le propre frère d’Amir), semble un peu moins buté et ouvert d’esprit.
En somme, ce huitième tome ne déroge pas à la règle : c’est, à nouveau, une réussite et on a, bien évidemment, hâte de lire le tome suivant pour savoir ce qui arrivera à tous les personnages mis en avant dans la série.
J’ai commencé à lire cette série de mangas l’été dernier mais je n’ai pas encore tout lu ! Je pensais le faire avant la sortie du nouveau tome, mais je ne l’ai toujours pas fait ! Du coup ça me fait une petite piqûre de rappel ! 🙂 Surtout que j’adore ce manga, et ça faisait longtemps que j’en avais pas lu un aussi riche,intéressant et prenant !