The Lost City of Z : l’aventure, la vraie, au coeur de l’Amazonie !

The Lost City of Z

CINÉMA —  L’aventure, la vraie de vraie ! Voilà ce que nous promet The Lost City of Z, désormais en salles. Basé sur le roman éponyme de David Grann, The Lost City of Z nous raconte l’histoire vraie de l’explorateur britannique et colonel de l’armée britannique Percival Fawcett, qui a disparu lors de la recherche d’une ville mystérieuse en Amazonie dans les années 1920. Vous l’aurez compris : au programme, de l’aventure, du mystère, et de l’Histoire !

Tous commence en 1906, quand Percy Fawcett (incarné par Charlie Hunnam) se rend en Amazonie où il découvre les traces d’une civilisation jusqu’alors inconnue. Au cours des deux années de cette expédition organisée par la Royal Geographical Society, Percy Fawcett et son aide de camp, Henry Costin (joué par Robert Pattinson), cartographient les régions encore inexplorées de Bolivie, et avec l’aide des tribus locales, remontent le légendaire Rio Verde jusqu’à sa source. C’est au cœur de la forêt tropicale que Fawcett va découvrir des fragments de poterie qui semblent indiquer la présence d’une cité perdue. Lorsque l’explorateur rentre en Angleterre et annonce avoir découvert une ancienne civilisation qu’il baptise « Z », il est tourné en ridicule par les membres de la communauté scientifique, pour qui les indigènes ne sont rien d’autre que des sauvages.

Fawcett mesure également à quel point son expédition a affecté sa femme (incarnée par Sienna Miller), et son fils, qu’il n’a pas vu naître. Malgré, cela, avec les encouragements de sa femme, il organise une deuxième expédition financée par James Murray (Angus Macfadyen), un riche aventurier qui se joindra à eux. La mission ne se déroulera pas vraiment comme prévue et ils seront obligés de rebrousser chemin. Le climat, la population hostile, le manque de vivres et l’attitude de Murray feront de cette expédition un véritable échec. Malgré tout, Fawcett repère de mystérieuses sculptures dans la pierre, lui permettant de garder espoir. Le quête ne s’arrête pas là !

The Lost City of Z

De retour en Europe, la Première Guerre mondiale fait rage et notre père de famille se rend en France pour commander une brigade d’artillerie dans les tranchées. Des années plus tard, son fils Jack (joué par Tom Holland), jadis plein d’amertume envers son père, le convainc de repartir avec lui en Amazonie afin de mettre au jour cette fameuse cité inconnue. Plus de 40 millions de lecteurs suivront leurs aventures dans le journal jusqu’à leur disparition soudaine en 1925.

Attention les yeux ! The Lost City of Z propose une aventure extrêmement convaincante. Malgré quelques maladresses dans les scènes domestiques, le reste du film nous éblouit par la somptuosité cinématographie des représentations de l’Amazonie. Sienna Miller fournit le coté émotionnel du film en incarnant la femme d’un soldat qui doit rester au pays pour s’occuper de sa famille alors que son son mari explore l’Amazonie et les tranchées de la Somme. Robert Pattinson offre une performance stoïque mais charmante dans le rôle de l’acolyte de Fawcett, M. Costin.

L’histoire prend la forme d’un roman offrant une riche palette de détails. Gray adopte une approche méthodique de la chronique de la vie du héros, lui permettant de la dérouler chronologiquement au fil des ans, alors que nous suivons Fawcett dans ses divers voyages. La plupart des réalisateurs auraient dépeint Fawcett comme un idéaliste imparfait avide de gloire et de fortune, prêt à tout pour entrer dans l’Histoire, quitte à sacrifier sa famille, ou alors comme un vaillant explorateur rectifiant les fausses affirmations des hommes blancs qui l’ont précédé, poussé par le souci de la vérité. C’est en réalité le portrait d’un passionné, d’un drogué presque, que nous propose le film. La tension monte progressivement, le réalisateur joue avec les attentes du public sur les dangers de l’Amazonie. Cependant, il devient vite clair que le vrai danger est l’obsession folle de Fawcett.

The Lost City of Z est peut-être le film le plus accompli du réalisateur James Gray à ce jour. Il reste bien évidemment fidèle aux thèmes qui lui sont chers, comme ceux de la famille et des classes sociales. Il se distingue de ses prédécesseurs par une ambiguïté morale entre les personnages. Est-il plus important de partager et faire découvrir au monde sa découverte ou de privilégier sa vie de famille ? Telle est la question que se pose le spectateur tout au long du film…

En salles depuis le 15 mars 2017.

 

A propos Kévin Costecalde 354 Articles
Passionné par la photographie et les médias, Kévin est chef de projet communication. En 2012, il a lancé le blog La Minute de Com, une excellente occasion selon lui d'étudier les réseaux sociaux et l'actualité. Curieux et touche-à-tout, Kévin aime les challenges, les voyages et l'ironie.

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