« Je suis sur un projet, là… je suis sûre que ça va te plaire. Kévin et moi on va lancer un webzine, et ce serait pour Noël de cette année ».
Café Powell, pour moi, ça a commencé comme ça.
Comme tout le travail préparatoire (achat du nom de domaine, définition de la ligne éditoriale et des rubriques, choix du nom) était déjà fait, il ne restait qu’à choisir sujet et contenu des premiers articles. Et comme la fin du monde était annoncée pour le 21 décembre 2012, quoi de mieux que Legend, un roman post-apocalyptique, pour mon premier jet ?
Comme la plupart des autres rédacteurs, j’ai eu un blog à l’époque où ça commençait à être la mode, voire la norme. Mais ce n’était pas un blog journal intime ; c’était plutôt un blog sur lequel je postais divers petits textes. Comme mon entourage ne partageait pas nécessairement mon enthousiasme débordant pour certains romans, passer de celui-ci à un blog consacré à la lecture était tout naturel. Et Emily ne s’y était pas trompée, partager l’expérience avec d’autres rédacteurs ne pouvait, en effet, que me plaire !
Et l’immense différence de Café Powell, par rapport à un « simple » blog lecture, c’est qu’il permet de discuter aussi bien de livres, séries, films, ou spectacles que l’on a pu découvrir et qu’on souhaite faire découvrir. En somme, c’est une aventure bien plus riche, d’autant que l’équipe a des goûts variés. On discute, on échange, on fait des trouvailles, on peut même se croiser en vrai autour d’un repas au gré des déplacements de chacun, on s’échange titres et références, on échange avec des internautes de tous horizons : Emily avait raison, c’est une aventure qui me plaît infiniment, bien plus enrichissante que tout ce que j’aurais pu imaginer !
J’ai hâte d’attaquer cette troisième année !
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