Journal d’une sexothérapie

Un équilibre psychique malmené, une phobie des araignées. L’origine sexuelle de ses troubles ne fait aucun doute. Elle intègre donc une clinique spécialisée pour une sexothérapie intensive. « Ces questions sont-elles en lien direct avec l’« origine sexuelle » de mon arachnophobie ? Je l’ai pensé. Mais peut-être n’est-ce pas le cas. J’ai peine à comprendre. »

D’une candeur à toute épreuve, elle recevra avec émotion les traitements choisis, qu’il s’agisse d’un simple toucher, d’exhibition, de cunnilingus, de sodomie… Car les traitements vont crescendo. Que refuserait cette patiente modèle ? E-ros & ceteri, où l’érotisme prend des chemins de traverse. Saveur des mots crus et sexualité plurielle.

Journal d'une sexothérapie, Chocolatcanelle

Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d’érotisme, se donnent rendez-vous dans cette collection dynamique : des textes inédits, courts, érotiques et numériques adaptés à des lectures d’aujourd’hui, à parcourir avec délectation sur l’écran des ordinateurs et des smartphones, tablettes et autres liseuses.

Avec le succès de Cinquante nuances de Grey (EL James), Dévoile-moi (Sylvia Day) et autres titres de la littérature érotique et « porno soft », il est difficile de ne pas être interpellé par ce genre de romans… A moins de ne pas être curieux ou d’être dégoûté/choqué par ce genre d’écrits, qui ne finira pas par se pencher dessus quitte à finir par abandonner ?

 Le Journal d’une sexothérapie de ChocolatCanelle fait partie de la nouvelle collection e-ros & ceteri des éditions Dominique Leroy e-book.

 Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une rencontre comme les autres. Tandis que, dans Dévoile-moi, Eva et Ana rencontrent respectivement Gidéon et Christian dans le cadre de leur travail, notre narratrice est, d’abord internée pour des troubles psychologiques liés à sa sexualité. Le but ? Qu’elle retrouve des sensations, les bonnes, lors de ses relations. Ce qui marque dans cette histoire, c’est l’isolement de la jeune (??) femme dans toutes ses activités quotidiennes (même les repas). Les seuls moments où elle est entourée, ce sont les activités d’éveil des zones érogènes.

 Le peu de pages de ce titre est le principal défaut de ce journal. En effet, tout va trop vite… ou alors il aurait fallu se concentrer sur une seule partie de la thérapie pour la développer, se concentrer sur les sensations de la narratrice… 35 pages pour régler un souci, c’est rapide.  On manque de temps pour s’attacher aux personnages, pour arriver à les définir, pour se mettre dans leur peau… et plus si affinités !

Cette lecture rapide et, néanmoins, intéressante, ressemble plus à une préquelle qu’à un roman à part entière.

Jounal d’une sexothérapie, ChocolatCanelle. Éditions Dominique Leroy, décembre 2012.

Par Elora

 

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.