Il y a vingt-cinq ans maintenant sortait le tout premier opus de la saga Die Hard : Bruce Willis avait alors des cheveux, mais déjà ce talent certain pour se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. En 2013, sort Die Hard 5 : belle journée pour mourir. Nous retrouvons un John McClane en pleine forme : ses vacances vont être interrompues quand notre héros part à Moscou aider son fils Jack, pour qui il n’a jamais été présent.
Mais, comme d’habitude, John McClane a une poisse phénoménale : son fils est en réalité un agent de la CIA qui enquête sur un grand ponte russe qui lorgne sur des armes nucléaires. Notre super flic va se retrouver embrigadé dans la mission de son fils. Évidemment, deux McClane, c’est deux fois plus d’action…Cette aventure vécue en famille donne un côté véritablement humain à McClane, qui se dévoile en tant que père.
Après une mise en place un poil longue, le film démarre enfin sur les chapeaux de roue avec une course-poursuite haletante : il n’y a pas de doute, ce cinquième film est très fidèle à ses prédécesseurs, on retrouve parfaitement l’esprit de la saga. Action et grand spectacle sont au rendez-vous. Il faut croire que John McClane préfère la force à la finesse, la violence à la diplomatie. On se demande d’ailleurs à plusieurs reprises comment il a pu obtenir son permis de conduire. Les cascades se multiplient. On n’a pas le temps de s’ennuyer. Belle journée pour mourir est un véritable concentré d’adrénaline et de testostérone, un film vraiment masculin, mais qu’un public féminin ne rechignerait pas à voir pour autant.
Le film est efficace, et le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer, on ne lui laisse aucun répit. Cependant, il est peut-être temps de clore la saga. A Bruce Willis de voguer vers de nouveaux horizons.
Le film sort dans les salles obscure le 20 février 2013.
Par Emily et Kévin