New Girl, la sitcom qui te rend accro !

New Girl, série TV, Zooey Deschanel, Jess, Los Angeles

SÉRIE TV — Un groupe d’amis, qui ont entre vingt et trente ans, et qui vivent dans une grande ville américaine… Le concept est vu et revu : Friends, How I Met your Mother ou The Big Bang Theory ont été des précurseurs en la matière. Alors, pourquoi s’intéresser à New Girl, dont la cinquième saison passe actuellement de l’autre côté de l’Atlantique ? Parce que c’est diablement efficace et qu’on devient vite accro !

Aux Etats-Unis, on ne présente plus le concept de la « girl next door » : la fille normale, saine et pleine de vie, qui vit sur votre palier et qu’un jour, peut-être, vous inviterez à sortir. Son arrivée dans un immeuble fait souvent office de déclencheur : l’arrivée de Penny, dans The Big Bang Theory, va bouleverser la vie de ses geeks de voisins. Mais oubliez Penny and  co, car Jess incarne à elle toute seule un autre concept : la « new girl« . Jess n’a absolument rien de normal : elle est complètement déjantée, et on ne sait jamais comment elle va réagir. C’est le genre de femme qui chantonne plus qu’elle ne parle, qui en fait trop en permanence, peut porter des fausses dents en soirée et arbore des tenues proprement importables en temps normal. Et la voilà qui emménage dans un appartement avec trois mecs qu’elle a rencontré sur Craigslist. Un pari plutôt audacieux… En effet, comment le dit Cece, sa BFF, qui sait le nombre de fous ou de tueurs en série que l’on peut trouver sur la toile ?

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Seulement voilà : bonne pioche. Les trois colocataires de Jess s’avèrent une excellente surprise. Dès les deux premiers épisodes, ils parviennent à se construire une véritable personnalité, et à devenir même franchement attachants. Il y a Schmidt, l’ancien petit gros devenu un tombeur trop sûr de lui qui passe sa vie à poil, mais pourtant éminemment sympathique (qui l’aurait cru ?). Il y a Winston, ex-star du basket-ball en quête d’identité. Et enfin, il y a Nick, le gars bien par excellence, profondément sensible et un poil complexé.

Si vous cherchez une sitcom qui brille par son originalité, ne choisissez pas New Girl : de ce point de vue là, la série n’innove pas. On retrouve les mêmes ficelles que dans Friends and co : des épisodes courts à la trame punchy, de l’humour, de la romance, de l’amitié en veux-tu en voilà ! Aucune prise de tête ! On se doute bien rapidement de qui va finir avec qui et des enjeux de la saison. Cependant, quand on commence à regarder le pilote, on se retrouve rapidement à visionner le deuxième, puis le troisième… et ainsi de suite. On s’attache très rapidement aux personnages, tout d’abord aux trois colocs, puis à Jess, pourtant particulièrement agaçante et caricaturale dans le premier épisode. Si elle vous a rendu dingue au tout début de la série, rassurez-vous : ça s’arrange après. De weirdo pénible, elle se transforme en une sympathique excentrique. Cependant, n’est pas Phoebe Buffay qui veut ! Du côté des colocs, c’est Nick, sans surprise, qui tire son épingle du jeu. On trouve plein d’articles sur la toile qui le prouvent : Nick séduit (exemple : 37 reasons Nick Miller is the perfect crush). Plus charismatique qu’un Ted Mosby (facile), plus attirant que Leonard Hofstadter (encore plus facile) mais moins drôle qu’un Chandler Bing (OK, c’était difficile), Nick s’avère un personnage vraiment chouette, à qui l’on souhaite plein de bonnes choses. Oui, oui, cette dernière remarque était à peine niaise. Vous remarquerez d’ailleurs que les bons sentiments, c’est contagieux. Or New Girl regorge de bons sentiments ! C’est quand même une série qui parle beaucoup de l’acceptation de soi et de l’image que l’on a de soi et des autres. Jess doit s’accepter comme la fille farfelue et sensible qu’elle est. Schmidt doit réussir à faire coïncider son image actuelle avec celle de son adolescence. Nick doit cesser de complexer sur son physique de boy next door (tiens donc !). Cece, la meilleure amie de Jess, doit arrêter de sortir avec des hommes qui ne s’intéressent à elle que pour l’image sexy qu’elle renvoie.

Ce qui est intéressant, c’est que tous quatre ont environ trente ans et sont à une période charnière de leur existence. Ils sont tous en train de se chercher, professionnellement ou sentimentalement. Nos colocs manquent tous terriblement de maturité et ont un côté adulescent… On a hâte de voir comment ils vont mûrir au fil des saisons.

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A propos Emily Costecalde 1036 Articles
Emily est tombée dans le chaudron de la littérature quand elle était toute petite. Travaillant actuellement dans le monde du livre, elle est tout particulièrement férue de littérature américaine.

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