ROMAN — En Californie, par un été caniculaire, cinq femmes et un homme se retrouvent régulièrement autour des œuvres d’une célèbre romancière anglaise. Leur nom : le club Jane Austen. Leurs aventures, faites de rencontres, d’épreuves et, bien entendu, de sentiments, sont éclairées par la voix de Jane Austen. Et si la vie la plus ordinaire donnait naissance à la plus belle des fictions ?
Vous l’avez compris, ce roman nous peint, un à un, les portraits des membres du club, à la lumière des œuvres de Jane Austen. L’intrigue se base sur le principe que « Chacun de nous possède sa propre Jane Austen ». Chaque membre a donc droit à son chapitre et à son roman austinien. L’idée est intéressante et attirera forcément les nombreux fans de Jane. On s’attend, bien entendu, à lire du Austen, beaucoup d’Austen. Malheureusement il m’a semblé qu’elle était plutôt un prétexte à la narration de tranches de vie des différents personnages. Les parallèles entre ses œuvres et le récit ne sont qu’esquissés et mériteraient d’être plus développés. Après tout, elle donne quand même son nom au club et au roman tout entier. C’est à se demander si un autre auteur n’aurait pas pu aussi bien faire l’affaire tant le fil qui relie le roman aux textes d’Austen est tenu.
La lecture demeure agréable et l’ouvrage n’est pas sans mérite. Les six personnalités que nous découvrons sont pleines de charme et les anecdotes comportent cette part de croustillant qui séduit le lecteur en lui donnant envie d’en savoir toujours plus.
En conclusion, Le Club Jane Austen est un roman agréable mais pas inoubliable pour autant et qui aurait surement pu, avec son intrigue de base, être beaucoup plus surprenant.
Le Club Jane Austen, Karen Joy Fowler. Éditions 10-18, 2016. Traduit par Sylvie Doizelet.
Il me semble qu’il a été adapté au cinéma. J’ai vu le film. C’était une petit comédie sentimentale sympathique. Un peu comme tu décris ce roman : sympa mais pas mémorable.
Cette couverture magnifique me donnerait presque envie de lire ce roman mais je vais rester sur la réserve je pense.
C’est un cas assez unique, j’ai préféré l’adaptation au roman !