NOUVELLES — Est-il encore nécessaire de présenter Stephen King ? J’en doute, tant celui-ci est présent dans l’imaginaire collectif depuis environ un demi-siècle (si quelqu’un a pourri les clowns aux yeux du grand public, c’est sûrement lui !). L’anthologie Shining in the Dark est un hommage au maître de l’horreur, réalisé par un de ses plus grands fans, Hans-åke Lilja, qui tient un site consacré à l’oeuvre de Stephen King depuis vingt ans. Vingt ans ! Ça se fête ! C’est pour cela qu’existe ce recueil de nouvelles horrifiques, qui compte, bien entendu, une nouvelle extrêmement méconnue du King.
Réunir des nouvelles dans un recueil n’est pas un exercice facile, même quand les oeuvres en question ont un point commun : elles font peur ou mettent à minimum mal à l’aise. Ce n’est pas facile car la qualité des nouvelles peut être fluctuante, inégale. Ici, les nouvelles sont toutes plutôt bonnes, mais certaines marquent plus que d’autres. Ainsi, à titre personnel, j’ai été très attirée par celles qui parlent de maison hantée et/ou de fêtes foraines, lieux éminemment porteurs pour tout récit d’horreur qui se respecte. Ainsi, « L’attraction des flammes » est probablement le texte que j’ai préféré. Laissez-moi vous dire qu’une fois que je l’ai terminée, quand il a fallu que je descende à la cave, je n’en menais pas large. Trois jeunes garçons se retrouvent enfermés dans une maison hantée de foire… qui recèlent bien des horreurs.
Autre nouvelle véritablement marquante : « Le Manuel du gardien ». Probablement la plus longue, et celle qui fait le plus cogiter. Bien sûr, on citera également « Le Compresseur bleu », nouvelle de Stephen King lui-même, qui constitue une excellente entrée en matière (même si, à titre personnel, je le trouve meilleur lors qu’il s’attelle à un de ses pavés habituels.).
En passant, précisons que l’objet-livre est de toute beauté !
Si vous ne ferez peut-être pas de cauchemars après avoir lu Shining in the Dark, vous aurez peut-être tendance, pendant quelques jours, à laisser les lumières allumées… En tout cas, vous vous méfierez des papillons de nuit, c’est certain.
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