« Les jolies colonies de vacances… merci maman, merci papa… Tous les ans, je voudrais que ça recommence » chantait Pierre Perret sur les fameuses « colos », quand Jean-Paul Rouve leur donnait ses lettres de noblesse dans le film « Nos jours heureux ».
La réponse au problème du mode de garde estival
Souvenez-vous : quand vous étiez petit, les deux mois de vacances étaient synonymes de liberté, de jeux infinis, et de rigolades à la pelle. Mais, devenus parents, juillet et août deviennent surtout des mois de grosse galère : eh bien, oui, que faire de ses enfants qui ont deux mois sans école quand soi-même, on n’a que 5 semaines de congés par an, à échelonner sur l’année, où il y a déjà des semaines entières sans mode de garde ? Sans grands-parents sympas qui peuvent garder les petits, avez-vous songé aux colonies de vacances ?
Une véritable source d’enrichissement personnel !
A la maison, nous avons chacun un passif différent : ma femme n’a connu que les étés chez les grands-parents, à force de débrouille, les parents arrivaient à la confier pendant les longues semaines d’été. Mes parents, eux, ont choisi les colonies de vacances de Supernova Juniors. C’était vraiment chouette. Petit, je suis allé dans divers coins de France. Adolescent, j’ai carrément pu voyager à l’étranger, aussi loin que l’ouest américain ou le Brésil. La colonie de vacance de mes rêves !
Culturellement parlant, c’était super enrichissant : pensez-vous ! Pouvoir visiter la Death Valley, arpenter le strip et dévaler les collines de San Francisco à 15 ans, quel ado n’en rêverait pas ? Plus jeune, j’ai découvert qu’il existait des colos à thème : théâtre, musique, vie à la ferme, équitation, escalade, moto, catamaran. Les expériences sont riches et nombreuses.
Bien sûr, celle qui va de soi est bien sûr la vie sans les parents. Certaines colonies s’adressent à des enfants très jeunes : c’est la première fois qu’il passe une, deux, voire trois semaines sans Papa et Maman. Ça peut être impressionnant : d’ailleurs, généralement, au début, on n’a pas trop envie, on pleure, on veut rentrer chez soi. A la fin, c’est le contraire : on ne veut plus rentrer. C’est l’occasion d’une grosse prise d’autonomie, et en parallèle, on fait l’apprentissage de la vie en communauté.
Les colonies, sources de socialisation ?
D’ailleurs, socialement parlant, c’est génial ! Ma femme me parle d’étés en tête à tête avec sa sœur, dans des locations de vacances avec les parents, sans parler à d’autres jeunes de son âge pendant des semaines. De mon côté, j’ai souvenir d’une bande d’amis avec qui on se jurait une amitié éternelle, des potes avec qui on vit H24 et qu’on a l’impression de connaître comme sa poche au bout de quelques jours à peine. La promiscuité et l’éloignement du foyer renforcent ces amitiés très passionnées. Adolescent, on vit aussi souvent ses premiers émois à cette occasion. Ah, les booms ! La fameuse heure des slows… Mais je m’égare ! En tout cas, revenu dans mon quotidien au collège, j’ai constaté quelque chose : j’étais bien plus à l’aise avec mes camarades, moins timide, et mieux dans ma peau. J’allais plus facilement vers les autres. Ma femme, de son propre aveu, a vécu ses années collège comme une petite souris discrète. Même en vacances avec ses grands-parents au camping, elle n’osait approcher les autres jeunes. En colonie, pas le choix : on est jeté dans le grand bain, et on est obligé de nager. Et finalement, ça se passe très bien.
Côté parents, ce n’est pas facile de voir partir ses enfants pour quelques semaines, mais on se rassure en se disant qu’ils vivent leurs expériences à eux. Je me souviens d’à quel point c’était chouette ces beaux voyages. J’ai envie que mes enfants aient l’occasion, eux aussi, de s’éclater entre copains l’été ou bien même pour les vacances d’hiver, le tout encadré par une équipe professionnelle avec qui ils seront en sécurité (des animateurs diplômés du BAFA les encadrent). Il existe des agences de voyages spécialisées dans les colonies de vacances, les stages sportifs, les séjours ado à l’étranger et généralement tous ce qui concerne les vacances scolaires des enfants et adolescents. Des colos tout compris avec un vrai programme pédagogique pour que nos enfants nous reviennent des souvenirs plein la tête.
Des colos « tout compris »
Et vous, avez-vous de belles histoires à raconter sur vos colonies de vacances !
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