La relation entre un écrivain et son éditeur est très particulière. Elle peut parfois se montrer tumultueuse et délicate. Les deux parties ont beaucoup plus à gagner en entretenant une relation harmonieuse. L’éditeur est souvent montré du doigt dans la profession littéraire mais sans son soutien, il est difficile de voir son projet aboutir. Pourtant, il est aussi possible de faire sans. Découvrons de plus près ce qu’il en découle de cette relation.
Les difficultés de se faire publier
Tout écrivain amateur rêve un jour d’être publié par une grande maison d’édition . Mais l’aventure pour y parvenir est souvent bien difficile. Les grandes maisons d’édition comme Gallimard reçoivent en moyenne 6000 manuscrits par an. Si toutes assurent la lecture des manuscrits, la probabilité qu’un manuscrit soit choisi parmi tant d’autres reste cependant assez faible. Il faut donc faire face à la concurrence. Seulement un ou deux manuscrits seraient publiés, qui la plupart du temps sont sujets à des modifications, s’éloignant peu à peu de l’essence de l’écriture de l’auteur. Un problème se pose : personne ne sait vraiment sous quels critères les livres publiés sont sélectionnés. C’est la raison pour laquelle, beaucoup d’auteurs envoient leur manuscrit dans l’espoir d’être repéré au risque de ne pas être lu par un éditeur.
L’auto-édition : une solution non négligeable !
Nombreux sont les auteurs qui se tournent vers l’auto-édition après avoir démarché auprès des maisons d’édition. L’abondance des réponses négatives poussent les auteurs à publier leur livre de leur propre moyen. A défaut d’une maison d’édition qui offre une diffusion, internet se présente aux auteurs comme une solution alternative. Le monde du numérique est un espace attrayant qui ne cesse de gagner du terrain. Vous êtes libre d’entreprendre la publication de votre livre comme vous le souhaitez. Vous êtes en charge des frais de toutes les étapes du processus d’édition. De la mise en page jusqu’à la distribution, en passant par le choix de l’imprimeur ou du prestataire pour le format numérique. Dans le cas du livre papier, deux solutions se présentent à vous : l’impression à la demande ou faire appel à un imprimeur classique qui imprime votre roman dans un certain nombre d’exemplaires, des entreprises comme print24 proposent des services d’impression de livres. Autre avantage : vous fixez le prix de votre livre vous-même et vous conservez les droits d’auteurs. Bien que l’auto-édition ne garantisse pas le succès, cela permet tout de même de mettre toutes les chances de votre côté et d’être maître de votre destin.
Quand le refus laisse place au succès !
Votre œuvre est peut-être une mine d’or non découverte, de nombreux best-sellers ont d’abord été rejetés. Beaucoup d’éditeurs estiment que certains manuscrits ne « correspondent pas à leur ligne éditoriale ». Il est aujourd’hui difficile de s’imaginer que « Carrie » de Stephen King a été rejeté 30 fois et « Harry Potter » de J.K Rowling 8 fois. Certaines auteurs connaissent un succès immédiat tandis que d’autres doivent persévérer. Ceci prouve qu’une maison d’édition n’a pas toujours toutes les clefs pour ouvrir les portes du succès. S’éditer soi-même est souvent la solution qui parfois réserve de bonnes surprises. Par exemple, l’auteur canadien, William Paul Young a connu un succès fulgurant après avoir auto-édité son livre « La Cabane » devenu un bestseller, comptant parmi l’un des chefs-d’œuvre de la littérature. L’auteur a d’abord imprimé 15 exemplaires qu’il a offerts à sa famille et ses amis, qui ont eux-mêmes partagé le livre avec leurs amis. La demande s’est très vite élargie. Voilà de quoi en inspirer plus d’un !
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