Chroniques express #2 : roulez jeunesse !

Littérature jeunesse

EN BREF — Aujourd’hui, dans les Chroniques express, nous vous parlons littérature de jeunesse, avec des titres destinés principalement aux bébés et aux ados ! Petit tour d’horizon de certaines de nos lectures récentes !

Mini-lecteur : La Grande échelle, Ramadier & Bourgeau

La Grande échelle, Ramadier & Bourgeau

Un petit éléphant tout mignon et pompier de surcroît : tel est le héros de cet album pour les touts petits. Les dessins sont simples et le texte plus simple encore : la particularité notable, c’est l’immeuble qui se déplie à la toute fin. La prise en main pour les plus jeunes est facilitée et les pages, en carton, peuvent être manipulées sans être froissées ou déchirées. Forcément, on n’a pas résisté à l’envie de faire tester La Grande échelle à notre petite lectrice en herbe. Elle a aimé regarder avec attention les pages et tripoter le livre elle-même. Pas mal, du coup !

La Grande échelle, Ramadier & Bourgeau. L’école des loisirs, 2018.

Par Emily

Mini-Lecteur : Cache-cache surprise !, Ramadier & Bourgeau

Le concept est très simple : des animaux sont cachés dans les illustrations, à l’enfant, avec l’aide de l’adulte, de les retrouver : en l’occurence, nos petites bêtes doivent se méfier du loup, toujours planqué là où on ne l’attend pas… Il faut avoir l’oeil ! L’enfant s’amusera de quelques détails amusants, tel le mouton dans sa chaise longue ou les lapins qui boivent des coups. L’adulte peut s’amuser à imiter le loup et devra veiller à mettre l’emphase lors qu’il dit à l’enfant « attention au LOUP ! »… En somme, voilà un album de « cherche et trouve » simple mais très sympa, pour les petits lecteurs !

Cache-cache surprise, Ramadier & Bourgeau. L’école des loisirs, 2018.

Par Emily

Grand lecteur : Little miss Florida, Kate Di Camillo 

Little miss Florida, Kate Di Camillo 

Romy a un plan très simple : remporter le concours de Little Miss Florida 1975 pour que son père, parti filer le parfait amour avec une assistante dentaire voie sa photo dans le journal… et rentre à la maison. Objectif n°1 : apprendre à manier le bâton de majorette pour assurer la démonstration du concours. Objectif n°2 : accomplir une bonne action. Mais quoi, au juste ? Heureusement, elle pourra compter sur l’aide (ou pas) des deux autres élèves du cours de twirling : l’excentrique et sensible Louisiana (une orpheline qui a bien besoin des 1000 dollars de récompense du concours) et la teigneuse Beverly (qui elle a très envie de saboter ce concours).
Dans la touffeur de l’été 1975, on assiste aux heurs et malheurs des trois fillettes, chacune se retrouvant confrontée à des vérités pas toujours faciles à avaler avec, en toile de fond, le fameux concours de mini-miss. Les péripéties (parfois rocambolesques) sont prétexte à suivre l’évolution du vague-à-l’âme profond de Romy – lequel finira par s’estomper. Un roman parfois doux-amer, aux personnages pas toujours suffisamment creusés, mais qui propose une belle évocation de l’enfance.  

Little miss Florida, Kate Di Camillo. Didier jeunesse, juin 2018. Traduit de l’anglais par Antoine Pinchot.

Par Oihana

Grand lecteur : Leah à contretemps, Becky Albertalli

Leah à contretemps, Becky Albertalli

Après le succès de Love, Simon, sorti dans les salles cette année, Becky Albertalli a donné voix à un autre personnage de la bande d’amis de Simon, en l’occurence sa BFF, Leah. Sympa si vous souhaitez en savoir plus sur la vie de Simon après la fin du roman qui lui était consacré par le biais de Leah, et assez chouette aussi si vous ne connaissez pas ce dernier et que vous lisez ce roman comme un récit indépendant : cependant, on sort de cette lecture moins enthousiasmés que pour Moi, Simon 16 ans homo sapiens. Peut-être parce qu’il y a un effet de répétition (un personnage de la même bande et ses déboires amoureux), ou parce que Leah est une narratrice moins sympathique que ne l’était Simon ? Certes, elle est en colère et pas forcément à l’aise avec elle-même, mais certaines de ses réactions, si elles restent compréhensibles, agacent le lecteur (on songe à son attitude envers sa mère, bienveillante et qui cherche bien faire). En dehors de cela, le livre parle avec justesse d’acceptation de soi et de bisexualité, ce qui est suffisamment rare en littérature ado pour être souligné. Cependant, ça ne fait pas tout et on reste globalement sur sa faim. Voilà donc une lecture agréable mais pas forcément très mémorable.

Leah à contretemps, Becky Albertalli. Hachette, avril 2018. Traduit de l’anglais par Mathilde Tamae-Bouhon.

Par Emily

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.