SCIENCE FICTION — Je vous l’avais dit dans la chronique du tome 4 de l’excellente série Les Chroniques de St Mary : le tome 5 est un des meilleurs jusque là.
À St Mary, on ne se contente pas d’étudier le passé : on le visite. Même si le lecteur ne sait toujours pas comment le voyage dans le temps a été découvert, il suit avec plaisir les aventures de cette troupe d’historiens que rien n’effraie ou presque.
Attention, cette chronique contient des spoilers sur les quatre tomes précédents !
L’intrigue avec la Police du temps a été relativement expédiée dans le tome 4 : on s’attendait, on l’admet, à ce que cette histoire occupe plusieurs tomes. Mais comme avec le renégat Clive Ronan, ou avec l’odieuse Izzie la harpie, on se doute qu’un ennemi n’est jamais vraiment vaincu quand tout ce petit monde peut voyager dans le temps à loisir… Attendons donc de voir. En tout cas, Max a d’autres soucis en tête : trouver le fantôme de Markham (ce qui semble de prime abord n’être qu’une petite parenthèse presque comique, et qui se mue en véritable aventure temporelle en bonne et due forme… pourquoi pas, après tout) puis redorer le blason de l’institut. Comme d’habitude, rien ne se passe comme prévu. Sinon, ça ne serait pas drôle, pas vrai ?
Au programme de ce semestre : le grand incendie de Londres, Florence en pleine ferveur religieuse, une des batailles les plus épiques de l’Antiquité, et St Mary à l’époque de Cromwell… Pas le temps de chômer.
Existe-il un tome des Chroniques de St Mary où Max ne finit pas à l’infirmerie ? J’en doute. Ici, elle en prend particulièrement pour son grade. Cependant, de jolies choses l’attendent également, et les plus romantiques d’entre vous seront sûrement séduits par la fin de ce tome.
Pourquoi aime-t-on particulièrement ce tome 5 ? Pour Markham, l’agent de sécurité si surprenant, drôle et doué pour se mettre dans des situations catastrophiques, mais qui peut vous surprendre en citant Jane Eyre. Pour le suspense intenable autour du sauvetage de Saint-Paul. Pour l’histoire du bâtiment de St Mary, qu’on prend plaisir à enfin découvrir après cinq tomes. Pour le retour d’Izzie la harpie, qui sème le trouble dans l’esprit de Max (et du lecteur). Ce cinquième tome montre une nouvelle fois que cette série est un divertissement de haute volée, qui ferait une excellente série Netflix.
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