YOUNG ADULT — Avec Supernova, Marissa Meyer a mis le point final à sa trilogie de super-héros Le Gang des prodiges. Nous attendions beaucoup de ce troisième et ultime tome : était-il à la hauteur ?
Attention, la chronique qui suit est susceptible de révéler des informations sur les tomes 1 et 2.
À Gatlon s’affrontent les Renégats, des super-héros qui font respecter l’ordre et la loi et les Anarchistes, des super-vilains épris de liberté. Nova, Anarchiste de 16 ans, est choisie pour intégrer les Renégats comme taupe afin de mieux saboter ses ennemis de l’intérieur. Mais son identité secrète est régulièrement mise à mal, et Nova s’attache bien rapidement à l’équipe de Renégats qu’elle rejoint. Elle tombe même amoureuse d’Adrian, le fils de ses ennemis jurés. À l’aube du tome 3, Nova est enfin parvenue à récupérer le fameux casque qui donnera les pleins pouvoirs à son oncle. Malheureusement, celui-ci a été capturé par la Sentinelle… C’est donc une mission d’exfiltration qui se profile pour Nova… si les Renégats ne percent pas le secret de son identité avant cela !
Final explosif, qui entraîne le lecteur sur de véritables montagnes russes émotionnelles, Supernova est un tome dense et réussi, riche en action, en rebondissements et en séquences d’émotion. En somme, il y a tout ce qu’il faut là où il faut pour que la sauce prenne. On peut cependant pointer du doigt quelques ficelles scénaristiques un peu grosses et quelques actions de Nova sur lesquelles les « gentils » passent un peu vite à la fin, mais le lecteur en fait rapidement abstraction tant il s’éclate à la lecture. Oui, c’est vrai l’histoire d’amour entre Nova et Adrian est un peu trop intense, et prend beaucoup de place, mais on prend beaucoup de plaisir à suivre l’histoire de ces Roméo et Juliette super-héroïques. Si l’amour sauve tout au final, pourquoi pas ? La romance est jolie, et on sait ô combien les histoires d’amour en apparence impossibles fascinent le lecteur. Leurs sentiments rentrent en conflit direct avec leurs loyautés respectives. Malgré cela, avouons-le, l’attitude d’Adrian à la fin du roman, incarnation même de l’amour et de la confiance sans restriction, quoi qu’il arrive, fera craquer les plus romantiques d’entre vous. Ah, ce qu’il est chou, cet Adrian !
C’est une série que l’on déguste en se laissant porter, au potentiel de divertissement très haut : ça se lit comme on regarde une série, c’est rythmé et diablement efficace. On termine les dernières pages frustré car on en aurait voulu encore plus : c’est bien la preuve que ça a marché, non ?
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