Back from Miami !

Hier soir, à la même heure, je venais de décoller de Miami : enfin, hier soir… avec le décalage horaire, c’était la pleine journée. Vous qui me suivez depuis maintenant quelques années, vous connaissez sûrement ma passion pour les Etats-Unis, le pays comme sa littérature. Miami était mon quatrième voyage sur le sol ricain, et même si c’est celui que j’ai le moins préféré (derrière La Nouvelle Orléans, New York et San Francisco), cela a tout de même été magique.

Une semaine, cela a beau être trop court, il a fallu que je parte avec encore un bon paquets de livres. Il fallait bien s’occuper pendant les seize heures du voyage à l’aller (huit heures et quelques jusqu’à Charlotte, quatre heures d’escale, puis trois heures jusqu’à Miami) et pendant les douze heures du retour… J’étais donc partie avec La Fiancée américaine d’Eric Dupont (aux éditions du Toucan), La Dernière Fugitive de Tracy Chevalier (La Table Ronde), Les Indomptées de Nathalie Bauer (Philippe Rey)… Au dernier moment, j’avais ajouté Wash, de Margaret Wrinkle (Belfond) et, forcément, destination oblige, Bloody Miami de Tom Wolfe (Robert Laffont). Je me disais qu’entre l’avion et la plage, je lirais bien quelques livres. Effectivement, j’ai littéralement dévoré La Dernière Fugitive à l’aller (et j’ai beaucoup aimé !), qui m’a tenue occupée au dessus de l’Atlantique. Mais dans le vol pour Miami (de Philadelphie, finalement… long story), je me suis finalement endormie sur Wash, non par manque d’intérêt (car j’ai beaucoup aimé également !) mais par grosse fatigue.

Quant à la plage, eh bien, entre l’eau de mer, le sable et le soleil torride, je n’ai pas souvent sorti mon livre… Résultat, je rentre avec environ huit cent pages de lues (deux livres) car dans l’avion du retour, j’ai dormi et regardé The Big Bang Theory (histoire de faire comme si j’étais encore devant TBS le soir, la nostalgie commençant déjà…) et The Grand Budapest Hotel…

Bon, et Miami alors ? Ce ne fut pas le coup de cœur que j’ai ressenti pour la Louisiane. Nous faisions de bonnes journées, avec beaucoup de marche à pied. Quelques visites de musée, quelques longueurs dans la piscine de l’hôtel après une grosse journée de visite, et quelques sessions plages (dont la plus longue s’est soldée par le plus terrible coup de soleil que j’ai jamais eu, du sommet de mon crâne au dessus de mes pieds, mon corps n’est plus qu’un gigantesque coup de soleil malgré la crème solaire appliquée consciencieusement et régulièrement). Un petit tour dans les Everglades, aussi, même si c’est à Miami même que j’ai servi de repas aux moustiques. C’est une ville vraiment intéressante, tout en contrastes.

Et vous savez quoi ? Je n’ai pas acheté un seul livre sur place. Si, si. Je suis plutôt fière d’avoir été si raisonnable (pfff, tu parles, c’est surtout que je n’ai pas trouvé les livres que je voulais…). Bon, par contre, niveau vêtements, ce n’est pas la même histoire.

Du coup, je rentre avec quatre articles bouquins à écrire (deux lus la semaine avant le départ, deux pendant) et au moins autant sur Miami. L’introduction est déjà en ligne sur Café Powell !

Bon, heu, c’est quand le prochain voyage ?